Un couple se choisit-il par hasard?

LE MYTHE DE NOTRE ORIGINE : LA FÉCONDATION

Au commencement, un mouvement.
Des milliers de spermatozoïdes lancés à la conquête d’un seul ovule — leur Graal, leur Dulcinée.
Tous animés par le même élan vital, mais un seul saura s’adapter, déjouer les obstacles et fusionner avec elle.
Les sécrétions vaginales, les glaires cervicales, les défenses immunitaires… tout est tri, sélection, initiation.


Rien n’est jamais gagné d’avance. Rien n’est jamais acquis…

Un couple se choisit-il par hasard ?

Non.
La biologie répond avant le mental. C’est inconscient bien sûr.
L’une des raisons premières de la rencontre d’un couple est BIOLOGIQUE : procréer et assurer que le mélange de leurs gènes donne à la descendance les meilleures chances de survie.
C’est l’alliance de deux patrimoines pour perpétuer la vie, dans sa perfection la plus instinctive.

Chez l’humain, cette dynamique biologique se teinte d’émotions, de mémoires et d’histoires.
L’art amoureux vient subtiliser la biologie, y ajouter de la conscience, du sentiment, du choix.

Le couple des tourterelles : miroir de nos instincts

L’éthologue Jack P. Hinde a observé, chez la tourterelle domestique (Streptopelia risoria), la minutie du rituel amoureux et la précision de la coopération entre mâle et femelle.
Il a montré que :

  • La construction du nid et les soins parentaux résultent d’une succession de signaux coordonnés entre les deux partenaires.

  • Chaque geste — offrir une brindille, lisser une plume, roucouler — agit comme un stimulus déclencheur pour l’autre.

  • Cette synchronisation hormonale et comportementale prépare la reproduction et la couvaison partagée.

Monsieur Tourterelle trouve Madame à son goût : sa testostérone s’élève, signe de force et de protection du futur foyer.
Madame, sensible à son appel, voit monter ses œstrogènes, expression de sa réceptivité et de son désir d’accueil.
Leur danse chimique scelle le passage du désir à la création.
Le nid se prépare, la vie peut naître.

Et chez l’humain ?

L’homme et la femme rejouent le même mythe, mais avec d’autres langages :
celui des émotions, des hormones et des mémoires transgénérationnelles.
La sexualité, la fertilité et la grossesse deviennent alors le théâtre d’une mémoire biologique et énergétique, parfois encombrée, parfois empêchée.

Quand le corps bloque — baisse de libido, frigidité, vaginisme, anorgasmie, stérilité, fausses couches, endométriose, complications de grossesse —
il ne trahit pas : il parle.
Il raconte une histoire ancienne, celle d’un couple ancestral, celle du lien à la création, de la peur ou de la perte.

Et si ces blocages sexuels, ces infertilités, ces maux de la grossesse n’étaient pas des erreurs, mais des messages de la biologie ?

Précédent
Précédent

Congrès International du sens des maladies et de l’Intellogence du corps

Suivant
Suivant

Le message de PULSATILLA : sortir de l’enfermement et des dépendances affectives. Quelles sont les situations dont il faut se défaire pour trouver SA place?